Journée mondiale de l’enfant

Alors que la crise sanitaire renforce la vulnérabilité des enfants à bien des égards, UNICEF et les organisations membres de la Dynamique « De la Convention aux Actes » interpellent Emmanuel Macron pour renforcer la gouvernance d’une politique de l’enfance en France comme à l’international. A l’occasion du 20 novembre, la Dynamique alerte sur l’urgence d’agir en faveur des enfants et des jeunes !

La pandémie de COVID-19 bouleverse notre société, exacerbe la précarité et renforce les inégalités, affectant, en premier lieu les enfants. Ils sont les victimes invisibles de la pandémie.

Au niveau mondial, plus d’1,6 milliard d’enfants ont été concernés par la fermeture des écoles dont 463 millions ont été privés de continuité éducative ; des millions n’ont plus d’accès à la santé, parfois à l’alimentation ou encore aux loisirs. On estime que plus de 150 millions d’enfants et jeunes pourraient se retrouver en situation de pauvreté dans le monde à l’horizon fin 2020.  Il est urgent d’agir !

A l’occasion de la journée mondiale de l’Enfance, la dynamique « De la Convention aux Actes » (DCAA) adresse une lettre ouverte à l’attention d’Emmanuel Macron, Président de la République, afin de renforcer la gouvernance d’une politique de l’enfance, en France comme à l’international.

Depuis 2019, UNICEF avec les autres organisations membres de la Dynamique, travaillent collectivement à partir d’un constat : 30 après l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), l’effectivité des droits de l’enfant est loin d’être acquise en France et dans le monde. Suite à ce constat, la Dynamique a remis en novembre dernier au gouvernement 12 actes déclinés en 69 propositions d’actions concrètes pour passer de la Convention aux actes !

Face à la crise sanitaire, les recommandations formulées l’an dernier sont plus que jamais d’actualité et nécessitent d’être réaffirmées. Parmi celles-ci, une en particulier semble indispensable : porter une ambition forte et renforcer la gouvernance de l’enfance en réunissant le pilotage de l’ensemble des politiques publiques de l’enfance au sein d’un ministère dédié. Les droits de l’enfant doivent aussi prendre tout leur sens à l’échelle internationale, en faisant l’objet d’un suivi et d’une implication significatifs de la France via ce nouveau ministère.

 

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